Au bord de l'eau..[Pv: Mauréanne]

Je ne savais pas quoi faire... Dans le château et ses environs c'était trop dur de réfléchir, trop de monde, tout le monde avait besoin d'un chevalier par-ci ou par-là, donc pas moyen d'être au calme. Aujourd'hui à l'aube, je partis, pris un petit sac avec des provisions et mon cheval, je traversa le passage magique et atterris sur terre, je me mis à cheval, j'avais mis ma cape à capuchon par dessus moi et encapuchonné, je partis au galop, je traversa les terres sèches d'Alarya, avant dans certains endroits il y avait de belles plaines d'herbe, maintenant à cause du grand incendie il y avait des endroit où il n'y avait plus rien mais d'autres où sa avait heureusement repoussé, j'atteignis rapidement le bord de l'eau du royaume de Komalie, nous étions pas en guerre contre eux fin je crois... Je descendis de mon cheval toujours encapuchonné, je m'approcha de l'eau et m'assis dans le sable, je sortis mon recueil de poème et commença à les lires pour le seul bruit des vagues qui s'éclatait contre le sable et les rochers, j'étzais tranquille et serein, j'étais concentré sur mon livre, je ne vis ni entendus personne arriver et pourtant....

[Désoler c'est court mais j'avais pas vraiment d'idée]

Je m'étais réveillée de bonne heure aujourd'hui et d'excellente humeur. Le soleil commencait à peine de se lever sur le continent de l'eau. Celui dans lequel je suis née, dans lequel je suis devenue Mage. Pour protéger mon village, je n'ai aucunement peur de me salir les mains ni de mourir pour lui. Mon père le saît et c'est bien ce qui l'inquiète le plus pour le moment. L'aube ne s'était pas encore totalement levée. Je m'approchai calmement de la fenêtre de ma chambre et posait les mains sur mes rideaux pour les tirer de gauche ainsi qu'à droite et regarda l'extérieur. L'étendue de Komalie était magnifique. L'architecture, la superficie, tout le reste... Je ne saurai très bien décrire ce que je vois mais je saurai le dessiner. Je regardai calmement l'aube faire son apparition en faisant sortir là-bas, à l'horizon, le soleil avec ses rayons immenses orangés, jaunâtres et qui se mélangent parfaitement aux nuages du ciel en leur donnant une magnifique teinte rosâtre et mauvâtre. Je m'accoudai légèrement pour regarder cette boule de feu se lever et commencer à éclairer le noir des ténèbres que les bras de la nuit faisaient. Soudainement, lorsque je pus finalement voir le continent, je me dirigeai vers mon placard pour prendre ma tunique habituelle et je brossai mes longs cheveux blonds et je posai une douce et magnifique fleur aussi blanche que la neige dans mes cheveux et qui émanait un léger parfum floral, tout comme ma peau.

Je me chaussai de mes chaussures habituelles et je me dirigeai vers la porte de ma chambre où je tournais la poignée pour pouvoir ouvrir la porte et je referma la porte derrière moi sans aucun bruit. Je commencai à marcher dans les couloirs du château où j'ai grandis puisque je suis l'héritière du continent de Komalie et qu'un jour, ce sera à moi de gouverner ce royaume. Je sais quoi faire. Mes études de princesse ne m'ont pas laissée pour rien les mains vides. Je descends tranquillement les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée du château et je me dirige calmement vers les cuisines où j'espérais trouver un petit quelque chose pour commencer ma journée. Je ne voulais pas sortir avec le ventre vide. Cela était une bien mauvaise idée.

Plus j'avancais vers les cuisines, plus je sentais une bonne odeur me parvenir aux narines et je relevais les yeux et je percus que j'arrivai enfin aux cuisines. Je m'avancais donc encore de quelques pas avant de pénétrer là. L'odeur était enivrante. J'entendis mon ventre gronder de famille et je m'avancais vers les cuisiniers et cuisinières. Quelques servants et servantes étaient déjà là et tous se penchèrent en une révérence lorsqu'ils me virent. Je n'aimais pas trop les salutations de politesse lorsqu'il s'agissait d'un matin comme celui-ci. Je ne voulais qu'un petit quelque chose pour subvenir à ma petite faim. Je pris environ une dixaine de minutes avant de sortir de la cuisine avec un petit quelque chose à la main que je mangea tranquillement en cours de route sans me presser. Mes pas lents, démontrant une démarche féminine, légèrement féline, avec une sorte de manière assurée comme si je n'avais peur de rien, comme si le courage m'habitait dans chaque parcelle de mon corps. Aujourd'hui, je savais que la journée allait s'annoncer chaude, mais à la fois douce et très belle car presque tous les nuages étaient disparus de la place.

Je piquai maintenant vers les escaliers de sortie que je dévala sans aucune presse et je poussai calmement les deux grandes portes du château. Les gardes me laissèrent passer sans aucun problème. Lorsque je sentis le soleil entrer en contact sur ma peau, je m'arrêta tout doucement sur mon chemin et soupira en relevant la tête vers le ciel en laissant les chauds rayons du soleil frapper sur mon visage et me réchauffer naturellement. Je frissonnai cependant. Que m'arrivait-il? Je tournai calmement les yeux au loin pour pouvoir voir ce qui pouvait bien m'arriver. Je n'avais aucunement sentie de présence quelconque jusqu'à maintenant. Mais une certaine maintenant attira mon attention et je me laissa tranquillement guider par mes sens pour pouvoir trouver cette personne. Mon regard bleuté se planta un peu plus loin vers la plage de Komalie. C'est là que je sentai que je devais aller pour pouvoir trouver la présence que je ressentais depuis un certain moment et cela me prit environ une bonne dixaine de minutes avant d'arriver à ma destination.

Durant mon trajet, je regardai les gens qui passaient par là et qui me saluaient gentillement. Je faisai bien évidemment de même, cela va de soi puisque je n'aime pas du tout l'impolitesse. Lorsque je parvins finalement à la plage, je tournais mon regard un peu partout pour enfin distinguer une silouhette masculine. C'était sûrement lui que j'avais ressentis depuis tout à l'heure et je m'avanca tranquillement proche de lui en espérant ne pas le déranger encore moins lui faire peur... Je ne vis qu'une chose hormi tout cela. Il était occupé dans à lire un bouquin. Je me protrai proche de lui, affichant un parfais doux sourire qui ne voulait ammorcer aucun conflit.

<< Bonjour à vous, étranger... Vous dérangerais-je? >>

J'étais plongé dans un de mes poèmes préféré, il se nommait Liberte, je le marmonnais à voix basse, je connaissais presque chaque vers, chaque mot, je ne m'en lassais jamais:

De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?
Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle?
Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?
Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux 1
Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l'expiation.
Je t'admire, oppresseur, criant: oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.

Je venais de terminé le poème, je tournais la page et allais commencer à en lire un nouveau, mais...:

<< Bonjour à vous, étranger... Vous dérangerais-je? >>

Je tourna alors sur moi-même, je vis alors une jeune femme, je crois qu'elle devait approcher de la vingtaine d'année mais assez dur à dire, on aurait dit qu'elle avait une peau douce comme celle d'un enfant, elle possédait de long cheveux blonds de couleurs blés avec parfois des mèches plus sombres ou plus claire à certains endroit, elle possédait de magnifique yeux bleu d'une couleur profonde qui avait du faire tourner la tête de pas mal de gens tellement ils étaient envoutants. Sa taille était comme la plupart des jeunes femmes de son âge, son corps svelte et possédant des formes assez généreux, elle portait une tunique très décolté et découvrant son ventre, dans l'ensemble c'était une très jolie femme. Je réfléchis alors à sa question, je rabattit ma capuche sur mes épaules, c'était impolis de garder une capuche sur sa tête pour parler à une personne, je dis alors d'un ton neutre:

- Non, vous me dérangez pas vraiment, je n'arrête pas de lire des poèmes ces temps ci alors... Mais bon, je m'appelle Evalion et vous, mademoiselle ?

J'attendis sa réponse en enlevant ma cape, dévoilant ma tenue bleu et blanche, ainsi que mon épée. Je me leva alors et me tint devant elle en attendant une quelconque réponse, j'avais déjà une idée sur qui sa pouvait être, pas mal de personne à Alarya parlait d'une jeune femme de Komalie possédant une infinie beauté.

ggggg

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'Dé rang E' : 13

Youpi je trichhhe

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'Dé rang E' : 13

Dé de tirage :

1 :
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3 :
4 :
5 :
6 :
7 :
8 :
9 :
10 :
11 :
12 :

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'Dé PvP' : 9, 2, 6, 7, 11, 10, 1, 3, 7, 6, 2, 10

» Mauréanne, héritière de Komalie